Premièrement, soyons honnête, parce que j’aime ce pays et cette culture et que je m’en inspire depuis longtemps dans ce que je crée, pourtant ce n’est pas la seule raison d’un tel choix, bien qu’il se soit imposé à moi après coup.
Comme mentionné dans l’article suivant :
Le projet était à l’origine un projet d’étude, à ce moment j’étais beaucoup dans la réflexion concernant l’environnement, un sujet qu’il me touche et qui m’avait d’autant plus travaillé l’esprit suite à l’événement de la COP21 en 2015. Notamment parce que je pratiquais des exercices de dessins de presse qui avaient poussé ma critique et mon champs de vision sur la politique, chose que jusqu’à présent je n’avais pas l’habitude de faire bien que j’avais déjà mon avis sur la question. C’est dans cette dynamique qu’est née le projet dans ma tête. J’avais envie d’envisager un monde où la nature aurait en quelque sorte son mot à dire, elle qui semble à première vu muette devant les rassemblements politique de notre société.
De cette façon, l’univers que j’avais en tête commençait à germer mais il me fallait un lien "spirituel" entre la nature et l’homme car bien plus évident pour entamer une communication divertissante et accessible au commun des mortels. Une aubaine, sans vraiment le vouloir j’avais déjà crée un lien entre « la chose » et l’homme par les origines de ces derniers. En effet, en choisissant le Japon comme culture environnante, certes complément métamorphosé, alternativement plongé dans un semi chaos face à une nature bien moins passive mais j’avais fait le bon choix puisque les japonais sont animistes.
C’est-à- dire qu’ils croient aux esprits, plus précisément « en une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs. » Ainsi, mon univers fictif formait un tout. Ce qui était monté dans ma tête avait bien plus de sens que je ne l'avais envisagé à ma première réflexion, mais après tout c’est bien à travers ma propre culture, celle que j’ai apprise aux grès de mes intérêts personnels, pas seulement celle de mes origines, que se dessinait, se dessine et continuera à se dessiner Kanjiru. Il n’y avait donc rien d' étonnant à ce que mon premier coup de foudre pour l’animation japonaise se trouvait être « Mononoke » du célèbre Hayao Miyazaki. Ca allait bien au delà sa popularité mérité me concernant, il s'agissait d' un intérêt personnel global et logique. À ce moment là j'ai su que la boucle était bouclée.
# croquis de recherches décors, référence "Mononoke" par H.Miyazaki.
J’espère vous avoir un peu plus appris sur la naissance de Kanjiru et de son intérêt à le lire. Et vous, êtes-vous sensible à la cause environnementale ou tout simplement amoureux du Japon ?
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