Comment je dessine (partie 2) Les étapes pour façonner une planche. (suite)

B.) Le crayonné

Nous poursuivons donc notre travaille pour l’aboutissement des planches. Une fois, les rough finis vient la partie crayonné. Une étape qui consiste à mettre au propre les choix des mise en scène et de dessin fait ultérieurement.

J’ai encore une fois plusieurs façons de travailler à ce sujet mais tout dépend comment je m’y suis prise à l’étape d’avant. Souvenez vous, si j’avais choisi la version miniature des planches, alors le travail est déjà bien bien avancé. Je n’ai plus qu’à reproduire le tout plus grand, ou à scanner et augmenter le pourcentage à l’impression, voir même à simplement travailler directement sur l’ordinateur pour l’étape encrage en ayant adapté le tout à la dimension et la résolution appropriée.

En revanche si j’ai choisi de travailler en dispatcher il me faut revoir pendant le crayonné ma mise en scène, l'emplacement de mes bulles afin d'ajuster convenablement l’organisation de mes cases. Oui, puisqu’ici je dessine mes cases qu’au moment du crayonné.

(Parti 3)

A.1) L’encrage

L’étape suivante se passe directement à l’ordinateur, depuis que je possède une tablette numérique à écran. On est donc dans du digital, ce qui me permet d’aller bien plus rapidement dans mon travail puisque je vais directement au format numérique qui offre l’avantage de concentrer plusieurs étapes en une seule et en surprime d’autres, comme celle du cleaner.

Comme son nom l’indique, il s’agit d’encrer le crayonné mais pas seulement. Dans mon cas, elle me permet également de placer mes gris qu’on pourrait prendre dans l’étape de la colorisation mais bon, on va faire simple. Chaque auteur à sa propre façon de faire et tout est extrêmement variable à ce niveau là, bien plus que toutes autres étapes selon les artistes. Personnellement je travail à base d’aplats gris, très basiques, mais aussi très efficaces qui apportent plus de profondeur et de variabilité visuelles tout en restant agréable pour la visibilité du lecteur. J’y ajoute aussi mes blancs qui définirons souvent les silhouettes dans les zones noircies de l’encrage.

A.2) Les Onomatopées

Une partie très importante qui apporte cette touche si caractéristique et propre à la bd. Personnellement j’opte pour une variation entre les onomatopées francophones qui indiquent des éléments narratifs indispensables à la lecture et choisie des onomatopées japonaises, qu’un japonais pourrait lire aisément et qui apportent du dynamisme aux planches. Elles me permettent de créer un effet graphique dans la planche qui ne gène pas la lecture quand bien même le lecteur ne la comprend pas, il peut facilement deviner son utilité.

Voilà, on va s'arrêter là pour ce soir mais on se retrouve très vite, Samedi 21h pour les prochaines étapes à suivre pour réaliser des planches bd. Ce serait d'ailleurs le dernier article de ce dossier.

N’oubliez pas de liker si l’article vous a plu, et ou a poser des questions directement sur le réseau social qui vous a mené jusqu’ici, je serais toujours là pour y répondre. (^^)

A très bientôt, les petits loups.