A.1) Les rough
Comme expliqué dans le précédent article partie 1, je commence toujours par dessiner en traditionnel les premières étapes de mes planches, sans compter le script mais on y revendra plus tard. Je vous avez dis que je commençais par établir mes rough mais qu’est-ce que les rough ?
C’est tout simplement la partie brouillon du travail.
Ils me servent à jeter mes premières idées et organiser la future mise en scène de mes planches. Il est rare qu’un rough soit définitif, il me faut souvent retravailler et présenter plusieurs possibilités afin d’obtenir un résultat qui me satisfasse, ce qui fait de la partie la rough sans doute la plus longue dans une création de planche mais surtout sans conteste la plus capitale.
J’ai deux façons de travailler mes rough, la première est celle de produire mes planches en version miniature, cette méthode a beaucoup d’avantages car elle permet d'élaborer de façon très efficace et synthétiser ses planches en une seule étapes mais demande énormément de concentration car elle demande de vraiment respecter la structure des planches définitives comme c'est le cas sur la photo suivante =
La deuxième méthode se fait en dispatcher comme c'est le cas sur les photos suivantes =
C'est à dire que je lance directement mes idées dans le vide. Les dessins n’ont pas de lien direct les uns avec les autres pour le moment, et se contentent de sortir de ma tête tel quel. C’est après seulement je retravaillerais mes mises en scène pendant l’étape du crayonné.
Cette méthode possède également de nombreux avantages, notamment pour sur le côté relâché du trait et des idées qui me viennent plus naturellement en tête mais elle a le désavantage de ne pas être ce qu'il y a de mieux pour la mise en scène, c'est pour cela que, si je choisie de commencer en dispatcher je sais que je vais devoir re-travailler la mise en scène quand-même au moment du crayonné. Elle offre aussi l’avantage d’être bien moins répétitif, donc un peu plus agréable pendant le passage du crayonné que pour la première méthode qui m’oblige à respecter le plus possible la version miniature, autant dire que pour un dessinateur c’est pas la partie la plus passionnante. ^^
A côté de cela j’ai besoin de mon script, et oui on revient enfin dessus. Et à quoi qu’il sert celui là ?
A.2) Le script
Le script, c’est la partie écrite que j’ai constitué en amont du dessin, bien que chaque auteur de BD ait sa propre méthode. Celui-ci sert à décider et structurer l’ensemble des scènes planche par planche, dialogues compris dans un même chapitre.(Si cela vous intéresse je pourrais en faire un article plus complet dites le moi en commentaire.)
Parce que rien n’est plus explicite qu’une image, voici un exemple de script de Kanjiru =
Voilà on va s’arrêter là pour l’instant et la suite ce sera Mardi soir prochain.
Je préfère vous proposer le tout étape par étape plutôt que vous faire un gros bloc sur tout ce qu’il y a à faire sur une planche et vous faire la tête grosse comme une pastèque.
N’oubliez pas de like si ça vous à plus, ou de me poser des questions si vous en avez, soit directement sur le site ou sur le réseau social qui vous aura mené jusqu’ici. ^^
A très bientôt les petits loups.
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